Tour de Calahorra

La tour de Calahorra de Cordoue était un important point stratégique de défense et de contrôle de la ville de Cordoue. Il existe plusieurs références à ce monument comme étant une tour importante dans la conquête chrétienne.

L’arc en fer à cheval servait de porte attachée au pont, renforçant l’enceinte rectangulaire au XIIe siècle.

C’est au début du XXe siècle qu’il a été reconnu comme monument historico-artistique, en raison des différents remaniements qu’il a subis au cours de l’histoire. Aujourd’hui, dans la Tour de Calahorra, se trouve le Musée vivant d’Al-Andalus, où l’on peut observer les corrélations et les expériences entre les cultures chrétienne, juive et musulmane. Ce grand musée permet de revivre le passé de la ville de Cordoue.

Comment se rendre à la Tour de Calahorra

La Tour de Calahorra est située à l’extrémité sud du Pont Romain de Cordoue. Vous pouvez y accéder à pied en traversant le pont romain et, à l’autre extrémité, vous trouverez la mosquée-cathédrale de Cordoue (lien), ce qui vous permettra de profiter en peu de temps de deux des meilleurs monuments de la ville de Cordoue.

Se rendre à la Tour de Calahorra en bus

Pour vous rendre à la Torre de la Calahorra en bus, vous pouvez emprunter les différentes lignes de transport public de la ville de Cordoue :

• Ligne de bus 3
• Ligne de bus 6
• Ligne 9
• Ligne de bus 15
• Ligne de bus 16

Prix du Musée vivant d’Al-Andalus

Les tarifs du Musée vivant d’Al-Andalus sont les suivants :

• Tarif normal : 4,50 €.

L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 8 ans.

• Tarif réduit : 3,00€.

Étudiants, titulaires d’une carte de jeune, retraités et pensionnés.

• Tarif super réduit : 2,00€.

Nés et résidant à Cordoue et dans la province.

• Tarif de groupe : 3,00€.

Groupes à partir de 15 personnes, qu’elles soient ou non de la Communauté européenne.

Histoire de la tour de Calahorra

La tour de Calahorra a été construite par les musulmans sur le pont romain de Cordoue, qui traverse le Guadalquivir à son extrémité sud. À l’origine, elle était utilisée à des fins défensives, pour contrôler l’entrée de la ville, et la forteresse disposait de deux tours à cet effet.

Lorsque les chrétiens sont arrivés à Cordoue au XIVe siècle, après la bataille entre Pedro I et Enrique de Trastámara pour le trône de Castille, le vainqueur Enrique II a ordonné la construction d’une troisième tour, de sorte que la Calahorra ait un plan en croix à trois bras. Malgré ce remaniement, la simplicité qui caractérisait le lieu a été maintenue tant à l’intérieur de la tour qu’à l’extérieur. Sur la façade orientale, on peut voir les armoiries de Castille et Léon, ce qui justifie encore plus cette époque.

À la fin du XVe siècle, avec l’apparition de la poudre à canon et le grand développement de l’artillerie, la tour a été construite avec des orbes et des croix, des orifices permettant de tirer de la poudre en toute sécurité.

Jusqu’au XVIIIe siècle, la tour de Calahorra a conservé sa fonction défensive, avant d’être utilisée comme prison, principalement pour les Maures qui venaient de la ville de Grenade et les soldats étrangers.

Au XIXe siècle, la tour a été utilisée comme école de filles jusqu’en 1931, date à laquelle ce monument a été déclaré Bien d’intérêt culturel. Depuis 1987, il abrite le Museo Vivo de al-Andalus (Musée vivant d’al-Andalus).

Quelle était la fonction de la tour de Calahorra ?

La fonction principale de la Tour de Calahorra était défensive, étant un point stratégique de défense et de contrôle de la ville. Elle protégeait l’accès au pont romain en raison de sa facilité d’accès à la ville. On pense qu’à l’origine, il y avait trois tours défensives à cet endroit, ce qui renforçait la défense de cette entrée de la ville.

Questions fréquemment posées sur la tour de Calahorra